La délégation LCE de Franche-Comté s’est retrouvée à Lons le Saunier comme chaque année pour la traditionnelle journée d’amitié autour des crêpes.
Commençant par une messe à l’église des Cordeliers co-célébrée par le prêtre de la paroisse St Désiré, le Père Paterne, et notre aumônier le Père Raymond.
L’accueil dans la salle du Puits Salé a été très bien préparé par l’équipe du Jura, avec spécialités culinaires à base de Comté. Puis les crêpes ont rythmé notre midi, poursuivi avec des chants repris par la soixantaine de personnes présentes.
Notre prochaine rencontre le 24 avril aura lieu dans le Doubs à Montferrand le Château.
Un petit historique du lieu qui nous accueille
A Lons-le-Saunier, les sources naturelles salées sont assez nombreuses, mais la plus importante de beaucoup, celle qui a déterminé le site premier de la ville, c’est la source du Puits-Salé, appelée Lédonia, située aujourd’hui en face de la maison de la Vache Qui Rit, rue Richebourg.
C’est là que les premiers habitants de Lons-le-Saunier s’installèrent, à proximité d’une source d’eau salée. C’est, en quelque sorte, le site primitif de la ville.
Jusqu’en 1966, les Lédoniens exploitèrent le sel qui fut un revenu essentiel pour la ville. Aujourd’hui, on utilise ces eaux salées bénéfiques à la santé dans les thermes réputés de Lons.
En 1892 la cité du sel se convertit en ville thermale avec l’établissement des thermes Lédonia qui exploitent la source Lédonia (une canalisation souterraine relie les termes au puits-salé).
Lons-le-Saunier, dont l’industrie salifère disparait en 1966, possède ainsi trois sources d’eau salée, à la minéralisation proche de celle de l’eau de mer : Lédonia, Chavenay et Naparix. Ces eaux complexes, à minéralisation élevée, sont saturées de plus de 300 grammes de chlorure de sodium par litre, sulfureuses et bicarbonatées. Elles contiennent, sous forme de traces, des oligo-éléments au rôle thérapeutique considérable.
Gérard Robert
Délégué LCE Franche-Comté
