Accueil à Strasbourg dans la communauté des fraternités monastiques de Jérusalem, le 4 juin 2016.
Nous étions près d’une centaine à nous retrouver, avec grand plaisir, pour découvrir « Les fraternités monastiques de Jérusalem ». Un frère et une sœur de la communauté Saint Jean de Strasbourg, nous ont parlé de leur charisme, de la mission spécifique de leur communauté et de leur manière de vivre leur vocation au service de Dieu et des hommes.
Le traditionnel et chaleureux temps d’accueil a été suivi d’une très belle et douce prière, empruntée au livre de Charles SINGER « Petit livre de l’été » (édition APRiMe) : Marie, mère du sourire.
Frère Bradford et Sœur Suzanna Myriam, frère et sœur de la communauté de Jérusalem, nous ont accueillis au nom de leurs communautés respectives pour nous partager ce qui fait le cœur de leur vie et de leur engagement.
Frère Bradford à l’aide d’une vidéo nous permet de découvrir l’histoire du fondateur de cette toute jeune communauté, ainsi que ses spécificités.
Le Père Pierre Marie DELFIEUX, après avoir vécu l’expérience du désert au Sahara, prend conscience d’une réalité toute nouvelle : l’anonymat, la solitude qui règnent au cœur des villes. En 1974, il rencontre le cardinal MARTY pour lui faire part de son intuition fondatrice : « Il faut des moines dans la ville ». Cette rencontre décisive va permettre la naissance et le développement de cette jeune communauté monastique, qui en s’implantant au cœur des villes, ou dans des hauts lieux monastiques (Mont Saint Michel, Vézelay), rendent Dieu présent dans la ville.
Les journées des frères et sœurs de la communauté de Saint Jean sont rythmées par les offices, les prières communautaires, la prière personnelle et la messe ouverte à tous. L’adoration du Saint Sacrement a lieu chaque jour, et il y a ici une oasis de paix, en cœur à cœur avec Dieu.
”Nous expérimentons pleinement le charisme du monachisme citadin tel qu’il a été défini au départ dans le Livre de Vie, avec notamment cette osmose avec la ville par le travail des frères et sœurs, travail souvent à caractère social, ecclésial ou pastoral, et une bonne insertion dans le diocèse, à travers la collaboration fraternelle qui se vit avec la paroisse Saint-Pierre-le-Vieux dont nous dépendons.
Nous sommes lieu de ressourcement pour beaucoup de citadins qui viennent en semaine à nos liturgies, dans un quartier de passage, près de la gare. Les amis et des collaborateurs laïques, dont plusieurs membres de LCE 67, sont très proches de la fraternité.”
Sœur Suzanna Myriam insiste sur l’esprit de solidarité qui anime chacun. La spiritualité de la communauté de l’Emmanuel « Dieu avec nous » sous-tend cette jeune communauté qui connaît la Grâce de nouvelles vocations : « les jeunes attirent les jeunes ». La liturgie, particulièrement belle et priante, s’appuie sur la joie de chanter en polyphonie à quatre voix : C’est l’unité dans la diversité puisque voix d’hommes et de femmes se mêlent en toute harmonie pour chanter la gloire de Dieu.
La spécificité des fraternités de Jérusalem est de montrer qu’il est possible, voire vital, de prier au milieu de la ville. Ouvertes au monde et à la modernité, présentes par leur site Web, les fraternités de Jérusalem, par l’intermédiaire de la chaine KTO, proposent à ceux qui ne peuvent se déplacer, de suivre Les Laudes.
Grâce à un temps de questions/réponses, plusieurs points sont précisés : La vie quotidienne, le choix de porter un habit spécifique, la vie de prière, l’organisation des fraternités monastiques…
C’est avec gentillesse et humour que Frère Bradford et Sœur Suzanna Myriam répondent aux interrogations d’une assemblée heureuse de les rencontrer, car leur sourire et leur joie sont contagieux et donneurs de vie.
La suite de la rencontre permet à Christine de nous rappeler le « Relais pour la vie » qui se déroulera à Saverne les 11 et 12 juin. Elle sait trouver les mots justes puisque très vite de nombreux membres de LCE 67 s’inscrivent sur le planning du relais.
Les dernières informations relatives au prochain pèlerinage nous sont données ainsi que la date de la prochaine rencontre : le Samedi 3 septembre au Mont Sainte Odile, une belle journée en perspective.
Après un goûter joyeux et convivial, la célébration de l’eucharistie nous permet de nous recentrer sur l’Amour du Christ. Merci à Jean-Claude et Marie Anne de leur témoignage.
Fabienne Hulard