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JOURNEE D’AMITIE A WISSEMBOURG

19 novembre 2022

Journée marquée par de joyeuses retrouvailles autour de l’Eucharistie célébrée dans l’abbatiale saints Pierre et Paul, suivie de la visite de l’église puis du repas partagé : bel équilibre pour les soins de l’âme et du corps.

Jean Marie BOTTAIS, curé de la paroisse, souhaite la bienvenue au groupe avec qui il a déjà eu l’occasion de partager l’ambiance LCE lors du dernier pèlerinage à Lourdes. C’est lui qui prend le relais de Jean Marie KIENTZ, aumônier de LCE67/68 depuis 2005.

La journée est avant tout MERCI….GRATITUDE….RECONNAISSANCE…pour Jean Marie qui, officiellement quitte le service de l’accompagnement de LCE….pour Jean Marc que nous accueillons avec la même amitié…..et aussi pour Christian KAMENISCH, vicaire épiscopal du centre Alsace et curé de la paroisse saint Martin de Colmar, et qui œuvre pour mettre en route une délégation LCE 68.

MERCI pour le PASSE,

MERCI pour l’AVENIR,

MERCI surtout pour AUJOURD’HUI.

 

UN MOT DE L’HOMELIE

Christian, dans son homélie, nous parle de l’évangile du Christ Roi. Jésus est Roi, mais pas à la manière du monde. Il est entre deux malfaiteurs, condamné à mort, comme eux. Il se situe à leur niveau, ni plus haut, ni plus bas.

Jésus, condamné, s’adresse à un autre condamné. Jésus, mourant, s’adresse à un autre mourant, pour délivrer un message que nous sommes invités à inscrire dans nos vies. « AUJOURD’HUI tu seras avec moi….au paradis »

Le paradis qui n’est pas un lieu à habiter dans le futur ni un espace délimité à occuper mais un AMOUR A ACCUEILLIR dans l’aujourd’hui de nos vies. Et cet accueil commence « ICI et MAINTENANT » chaque fois que nous faisons le choix de nous laisser rejoindre par Jésus là où nous sommes et dans le concret de ce que nous vivons. Jésus n’a qu’un désir : nous rejoindre et traverser avec nous tout ce qui fait nos vies : joies et peines, moments lumineux et moments ténébreux, la santé  comme la maladie….Rien ne lui est indifférent.

UN MOT SUR LA DEMARCHE DE LA PROCESSION DES OFFRANDES

Comme à Lourdes au dernier pèlerinage, démarche particulièrement touchante pour chacun de nous, quelle que soit sa situation, qu’il soit malade, médecin, soignant ou aidant.

 Avec le pain et le vin, nous avons déposé près du Seigneur le vécu de tous les malades, la prière de tous les médecins, la vie de tous les soignants, les gestes et mots de tendresse de tous les aidants.

« Accueille notre offrande avec amour » disions- nous !

Nous ne sommes jamais assez nombreux pour aimer ceux qui en ont besoin. Nous sommes liés les uns aux autres dans un combat collectif. En cordée nous avançons ensemble sur le chemin de la vie, en solidarité, pour soulager, prendre soin, accompagner, aider, aimer.

DANS CET ESPRIT DE SOLIDARITE, JE VOUDRAIS VOUS PARTAGER LE TEXTE TROUVE DANS LE CHŒUR DE L’ABBATIALE

(Texte d’après une prière de Marie Pierre Tonnon, pasteure, en référence à la parole tirée de la première lettre de saint Pierre au chapitre 2)

Nous sommes tous appelés à participer à la construction d’un monde plus beau et plus fraternel dans l’aujourd’hui de nos vies.

Voilà le texte :

 Le maçon posait la brique sur le lit de ciment.

D’un geste précis de sa truelle, il lui jetait une couverture.

Et il couchait pardessus une nouvelle brique,

A vue d’œil, les fondations s’élevaient.

La maison pourrait bientôt abriter des hommes.

J’ai pensé, Jésus Christ, à cette brique que personne ne voit, mais qui soutient la fondation.

Personne ne la voit, mais tous ont besoin d’elle.

Qu’importe que je sois au sommet de la maison ou caché dans les fondations

 Pourvu que je tienne ma place dans la construction.

Seigneur, je veux être une brique,

Taillée, façonnée, modelée pour tenir mon rôle dans cette immense construction qui édifie ton Eglise, une Eglise de pierres vivantes.

Seigneur, aide-moi à trouver ma place,

Celle que tu me confies pour être utile à l’ensemble et permettre à chacun de tenir son rôle.

Ainsi, assemblés par toi, le maçon, nous pourrons abriter l’amour…

                    pour ta joie et celle de tous les hommes.

UN MOT SUR LA VISITE DE L’ABBATIALE

Le froid nous a pénétrés et peut être aussi la faim ! La déambulation était difficile. Par contre ce que j’en retiens, c’est la petite colonne à droite de l’édifice, soutenue par les ouvriers qui tenaient à marquer leur présence laborieuse pour les siècles. Ce sont bien eux, les acteurs de la construction. Ce sont eux, les « petites mains » qui ont donné leur temps, leur travail, leur vie. Ils ont apporté leur collaboration, ils ont été utiles à l’ensemble. Ils ont tout simplement tenu « leur place », cette place unique que personne d’autre n’a occupée.

 

Ainsi il en va de chacun de nous. Peu importe si notre place est bien en vue  dans la société ou dans l’Eglise. Chacun de nous apporte sa brique pour que la construction puisse s’élever harmonieusement.

Chacun de nous est unique dans le regard  et le cœur de Dieu.

Tu as du prix à mes yeux… ta vie est entre mes mains… et je t’aime !

dit Dieu à chacun de nous. Soyons en convaincus !

EN CONCLUSION

LCE reste une histoire de solidarité, de partage, de sourires.

LCE, c’est l’école de la vie. On y vient pour prendre soin de soi comme pour prendre soin des autres.

LCE est un puits profond, inépuisable, une source intarissable.

Chacun peut y puiser abondamment force, amitié, réconfort, espérance.

LCE, c’est toujours la joie de l’accueil et de la  rencontre.

                                 Hochfelden, le 21/11/2022

                                 Sœur Bernadette Mastio

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