Balade à la Vallée des Saints
http://www.lavalleedessaints.com/.
Yves avait donné rendez-vous au car pour ceux qui venaient de loin. Ramassage sur les Côtes d’Armor. Certains, qui n’étaient pas sur le trajet sont arrivés directement.
Une petite journée de congés pour les uns, un temps de détente apprécié en semaine pour les autres et nous voilà pile poil synchro sur le parking.
Après les embrassades des retrouvailles comme si on ne s’était pas vu pendant dix ans, notre guide arrive. Et nous commençons à monter. Et oui! La Vallée des Saints est une colline. Plantée là en plein cœur de la Bretagne, pas de mer mais des collines à perte de vue avec une vision sur quatre départements bretons. Imaginée sur le modèle de la « Vallée des Rois » d’Egypte qui abritent Rois et Pharaons, la Vallée des Saints a été créée pour répertorier et mémoriser les Saints de Bretagne dont on dit qu’il y en aurait mille. Bien sûr, peu sont canonisés mais tous sont fêtés et priés dans chaque recoin de Bretagne, une petite chapelle par ici, une grande cathédrale par là. Et là, comme une Ile de Pâques entre terre et ciel, d’immenses statues de 3,5 à 6 mètres se dressent, toutes belles, mais toutes différentes, puisque sculptées par des artistes différents.
Le défi : en un mois, l’artiste doit sculpter le saint ou la sainte commandée. En amont, il s’est renseigné sur sa vie, sa légende. Beaucoup sont arrivés au haut-moyen-âge d’Ecosse, d’Irlande, de « l’Ile de la Bretagne ».
Après la visite sur le site, très bien expliquée par une guide qui a l’art du conte en plus de connaître parfaitement son sujet, après le repas buffet fort bien préparé qui fut un temps de partage des nouvelles et de convivialité comme nous savons si bien le faire, au lieu de faire la sieste (il n’y avait pas de lits pour cela), nous visitons la chapelle Saint-Gildas qui, elle, se trouve dans la vallée. Lieu de Pardon des chevaux, lieu chargé d’histoire. Un temps de prière avec l’évangile du jour (facile aujourd’hui avec les applis sur téléphone…pas besoin d’emporter de livres ou de missel).
Nous retournons vers les statues par un autre chemin et cela fut une chance. Nous arrivons directement sur les camions qui apportent une statue. Auparavant, nous avions visité le chantier qui se termine (quatre à cinq chantiers d’un mois chaque année).
Le reste de l’après-midi se passe à observer les engins de levage et le dressage de la statue de Sainte Bleuenn. C’est tout juste si nous voyons qu’il est l’heure de retourner au parking.
Quelques achats souvenirs, et hop! Dans le car.
Pour partir vers d’autres « ballades » puisque aujourd’hui, c’est fête de la musique et que les chorales sont à pied d’œuvre ce soir.
Anne-Marie Papin