Au cours de la Célébration d’envoi, présidée par Mgr Robert Le GALL, Archevêque de Toulouse, les divers responsables nationaux réunis autour de notre Présidente, Marie Claude Aizpurua, Anne Favre, médecin national, Bernadette Douillet, présidente de l’hospitalité HLCE, le Père Michel Pagès, aumônier national, a appelé Bertrand Barjou, à s’avancer devant tous…et voici le message qu’il a adressé, au nom de tous, à celui qui a servi LCE comme directeur du pèlerinage, pendant 6 années, avant que ne s’avance son successeur, Robert Ferrua, diacre à Monaco et chargé de Caritas.
Cher Bertrand, cher docteur, cher diacre, cher ami, cher grand frère, j’ai trois messages à t’adresser au nom de tous :
Le premier message, c’est la parole d’une de nos adhérentes, maintes fois répétée par d’autres, et que je cite ; « c’est tellement important de vous voir fraternels et unis, vous, nos responsables nationaux, que c’est toute notre association qui en bénéficie : de cela je veux vous dire merci ». Il me semble, Bertrand, que tu as été à la hauteur de ce qu’est « une responsabilité d’Eglise » : servir la cause commune pour le bien de tous ! Sois remercié pour cela.
Le deuxième message s’appuie sur nos missions respectives et complémentaires au sein de LCE, où nous avons eu la joie de vivre quelque chose qui ressemble à « une amitié dans le Seigneur ». Dans le travail commun des visites aux délégations, dans la construction des célébrations du pèlerinage annuel, nous portions le souci commun de « toucher les cœurs », de « rendre accessible le message », de « rejoindre les plus fragiles » et même « les plus éloignés »…Il me semble, Bertrand, que tu as porté haut, la cause infiniment précieuse de LCE, celle du service du frère, de la cause du malade, et du service de la prière ! Sois remercié de tout cela.
Le troisième message s’appuie sur le constat que tu es, Bertrand, le second breton à servir comme directeur du pèlerinage ! Décidément que ferions-nous sans les Bretons ? Après Yann Pivet, nous ne pouvons que saluer en toi les marins et les bateaux, mais bien davantage le sens de la barre, l’amour du large, la solidarité des marins, l’endurance au cœur des éléments contraires… Notre trentième pèlerinage nous a rappelé, oh combien, le sens de la barque, une église embarquée et battante jusque dans l’épreuve et la maladie. Nous allons donc, ensemble, te remercier par un chant breton, dont nous devons les paroles à Anne. Ce sera donc ensemble, sans répétition, les mains nues et la gorge déployée que nous te dirons « merci », cher Bertrand et « bon vent ».
Chant : sur l’air de La Paimpolaise
1-Quittant ses genêts et sa lande,
Quand le Bertrand se fait pèlerin,
En allant tout le long du gave
Voici qu’elle est le doux refrain
Que le vaillant diacre fredonne tout bas
R/ J’aime LCE et son pélé,
La belle Grotte et Bernadette
J’aime surtout la belle Laure
Qui m’attend au pays breton
2- Et voici l’heure de la retraite
Robert assure la relève
De St Michel à Ste Dévote
La barque poursuit son chemin
Et le vaillant diacre fredonne tout bas.
Et pour écouter la chanson cliquez sur le lien ci-contre: J_aime_LCE_et_son_pele
Texte : Père Michel PAGES, Aumônier national LCE (m.pages3@aliceadsl.fr)
Photos : Philippe cabidoche